C'était beau, sur le papier, ces nations unies face au géant américain.

La France, la Belgique, la Suisse et la Suède unies pour mettre un frein aux idées expansionniste de l'oncle Sam.

Et c'est sur qu'on a fait un peu plus que l'égratigner, le colosse.

Un porte-avions qui sert de refuge aux poissons et un tas de B-52 qui ne servira même pas de stock de pièces détachées ; mais à quel prix ?!

Rien que dans le groupe de Viggens, Lars s'est fait descendre par un F-15, Sven a suivi peu après et Gunar a été victime d'un tir fratricide. Seuls Leif et moi avons pu tirer nos Rb-15, ce qui aura permis de couler le Stennis (en fait, seul les missiles de Leif auront fait mouche, mais très efficacement).

Pendant ce temps, un raid américain frappait sévèrement notre base de Sochi.

Après notre atterrissage, je me fais réapprovisionner en Bk90 et repart en direction de Maykop où les B-52 sont parqués; malheureusement mon ordinateur de bord n'a pas enregistré correctement les points de navigation et je n'aurai pas assez de temps en vol pour configurer le tir de mes bombes... En plus, un des F-15 en maraude descend mon escorte et, lorsque je veux l'engager, je tire trop fort sur le stick, provoquant l'arrêt de mon moteur et me forçant à l'éjection.

Un moment plus tard, j'ai vu le Viggen de Thorsen me survoler... Il pourra tirer ses bombes pour ravager le rassemblement de bombardiers américains mais, la tension induite le pousse à l'erreur et il tire trop fort sur le manche lors du break, provoquant un G lock qui ne pardonne jamais à 60m sol.

C'est grâce à Vania Shevchenko, un drôle de russe du coin, que je pourrais finalement rejoindre Sochi.

Un détail me rassure cependant dans ce bilan catastrophique. Pour que les ricains envoient en plein jour 4 F-117 pour une frappe sur notre aéroport, ils doivent être dans la mouise...